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Jean De Lessard


Mise en lumière sur notre jury de sélection pour les Prix d'Excellence Distinction et Design de l'APDIQ ! 

Diplômé en technologie de l’architecture du Cégep Lévis-Lauzon en 1990, Jean De Lessard pratique plutôt le design d’intérieur depuis plus le début de sa carrière. À son compte au départ, puis dans chez CAMDI, Atmosphère Design et Vaillancourt Associés. En 2005, il reprend le chemin de la pratique privé, ou il pousse plus loin ses recherches sur le design et son évolution. Sa conception du design d’intérieur en est une d’expérimentation pragmatique de la connectivité, de l’interrelation et de l’occupation de l’espace. Les concepts de Jean ont des identités fortes, offrent des expériences immersives qui lui valent depuis 2010 des Prix un peu partout dans le monde: en Angleterre, le Iconic Design Award à Munich en Allemagne, aux États-Unis; de nombreuses publications font références à ses projets, dans des livres en Corée du Sud, en Italie, en Chine, en Autriche et dans des magazines et journaux à Singapour, au Portugal, au Mexique, au Liban en Espagne - et ce n’est qu’une partie de la liste.         

Pourquoi est-ce important pour vous de faire partie du jury des Prix Design et Distinction de l’APDIQ ?

Être jury aux Prix Design et Distinction de l’APDIQ, c’est pour moi honorer et défendre ce qui échappe aux évidences : l’audace, la nuance, la tension féconde et, la maitrise technique. Être jury, c’est encourager cette humanité qui palpite dans l’inattendu, dans les contours indisciplinés du sensible et du bâti. C’est affirmer que le design n’est pas un produit, mais un manifeste — pour aujourd’hui, et pour ce que demain espère encore devenir.

Quelle décennie préférez-vous en termes de design d’intérieur ?

Je suis touché par l’époque des premiers bâtisseurs du Québec — là où le design, sans en porter le nom, répondait avec justesse aux besoins, au climat, au peu. Une esthétique sans prétention, mais d’une profonde humanité, une beauté née de la nécessité. J’entends aussi les résonances anciennes : l’ingéniosité des plans perses, la rigueur romaine, les élans organiques de l’Art nouveau, les utopies fonctionnelles du Bauhaus. J’aime la révolution des matières plastiques, les éclats chromatiques des années 50, le postmodernisme des années 80, l’effervescence fragmentée du tournant des années 2000… et ce que demain prépare, encore informe.

 

 

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